Je vous en avais parlé fin octobre (ici), le dermato avait insisté pour qu’on me retire un grand de beauté et j’avais décidé de le faire après la naissance.
La précédente intervention de ce genre m’avait fait hurler de douleur au moment de l’injection du produit anesthésiant et je n’avais pas envie de réitérer ce type d’expérience pendant ma grossesse.
3 mois plus tard, nous y voici. Le médecin a du retard, et je tourne en rond dans la salle d’attente avec mon bébé dans les bras. Et je ne peux m’empêcher d’avoir peur. Peur d’avoir attendu trop longtemps. Peur que ces 3 mois fassent une vraie différence qui pourrait m’être fatale. J’ai hérité du type de peau de ma mère, or elle a quand même 5 cancers à son actifs, peut-être n’aurais-je pas du attendre 3 mois de plus?
La mort, j’y ai déjà pensé. Plusieurs fois. Mais pas avec un bébé dans les bras. Et là j’entraperçois ce que c’est d’être une maman qui combat la maladie. Mourir ne m’a jamais paru si terrible, mais laisser de jeunes enfants derrière soi ça ça l’est !