Curiosité extrême ou effet secondaire de nous avoir accompagné à chaque repas dans son relax à côté de nous, ma famille n’a cessé de me dire en avril que Bout’chou semblait avoir envie de s’asseoir tellement il tirait sur ses abdos à longueur de journées. Ce n’était qu’une excuse de plus pour m’expliquer pourquoi on l’avait remis dans son relax plutôt que de jouer avec lui quand j’allais prendre une douche ou faire une sieste.

Sauf que maintenant, j’entends un autre son de cloche: les bébés sont coincés dans ces trucs, ils n’ont pas la même liberté de mouvement que quand ils sont sur leur tapis de jeu ou dans leur lit, ils ne savent pas s’exercer à se retourner ni tenter d’attraper quoi que ce soit qui soit un peu plus loin. Ils sont dépendants qu’un adulte leur donne une peluche ou un hochet et reste à côté d’eux pour le leur rendre à chaque fois qu’il tombe. Rien de pire en fait pour rendre un enfant amorphe et dépendant !

Ce n’est malheureusement que maintenant que je l’apprends. Bout’chou a 5 mois et certains professionnels de l’enfance me font gentiment comprendre qu’il a un petit retard moteur. Je panique (un retard de combien?), je culpabilise (pourquoi ne m’en suis-je pas aperçue plus tôt?) et surtout je râle ferme (quand je vous demandais de jouer avec Bout’chou pendant une demi heure, pourquoi est-ce que je le retrouvais une fois sur deux dans son relax à mon retour?)!

Heureusement, ça ne devrait pas être trop grave et en supprimant complètement le relax, Bout’chou devrait rapidement récupérer son retard, surtout si je le stimule, ce qu’on m’encourage vivement à faire. N’empêche, je suis fâchée. Le relax, au placard ! Quant à moi, j’ai pris note des exercices de stimulation à faire avec Bout’chou, comptez sur moi pour être bonne élève.

Ceci dit, il est vrai que sur toute notre vie de bipède, la première année est la seule qu’on passe au niveau du sol, couché puis en rampant ou à 4 pattes. Après, une fois qu’on est sur nos 2 jambes, on y reste.

Sources et crédits: Hellocoton.fr