9ème semaine. Le temps file…
Avec un peu de recul, et malgré la douche froide de la semaine passée, je me rends compte que les questions de Bout’chou m’ont permis de me réveiller et de me poser les bonnes questions. Qu’est-ce qui est important pour moi (ma carrière? mon enfant? les deux?), de comment j’avais envie de vivre ma maternité, et surtout de ce que je ressentais réellement au fond de moi en terme de besoins et d’envies.
Cela fait une semaine que je suis à Bruxelles avec lui, entourée par la famille mais sans le Grizzli. Et je me sens vraiment proche de mon enfant. Au point même de ne pas sentir l’absence de mon mari. Parce que je suis seule pour veiller sur lui, et parce que je ne me sens plus obligée de vérifier si ma manière d’agir convient ou correspond à ce qu’on attend de moi.
Depuis quelques jours, j’arrive à tisser des liens avec mon enfant au point de savoir presqu’immédiatement pourquoi il pleure ou ce dont il a besoin. Cette fois je suis seule maître à bord par rapport à lui, les avis que je reçois sans les demander ne m’intéressent pas, et ça me fait du bien de pouvoir vivre en totale fusion avec mon bébé. Même les nuits en deviennent moins difficiles à gérer malgré les tétées nocturnes.
Du coup, en guise de réponse à mes questions ou à ma tendresse, j’ai droit à de super sourires, à des regards coquins et à des « awww » qui me font fondre… Ça ne dure bien sûr pas toute la journée, mais j’ai enfin l’impression de comprendre et de communiquer avec mon enfant. Et ça me fait tellement du bien !