Perfectionniste et méticuleuse, j’aime les choses bien faites. Esthétique, complet, optimale… voilà des adjectifs qui m’ont collé à la peau pendant des années. Au point que je n’arrivais pas à faire « à la grosse louche » même quand c’était mon boss qui me le demandait. Et ça m’a mené au burn-out…
Mais depuis que je suis maman, je n’ai plus le temps de faire autant dans les détails. Mes nouvelles expressions sont plutôt « je suis en retard, hé bien tant pis ils m’attendront », « c’est pas parfait, hé bien tant pis on s’en contentera », ou encore « il nous manque ceci, hé bien tant pis on fera sans ».
Le dernière exemple en date, c’est les préparatifs du baptême de Bout’chou. Tout s’organise en dernière minute, « à l’arrache ». Ben tant pis, ce sera familial et sans prise de tête, de toute façon je n’ai pas le temps de faire autrement. Curieusement, j’arrive à le prendre avec philosophie. J’apprends à faire bien tout en arrêtant de stresser pour certains détails. Et pour ce que je n’aurai pas eu le temps de préparer à l’avance, « hé bien tant pis on improvisera » 🙂
Dire qu’il m’aura fallu 32 ans et un enfant pour arriver à relâcher certaines exigences et accepter d’improviser!
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