Qui n’a jamais compté les moutons pour essayer de s’endormir?
Pour ma part, je ne compte plus le nombre de fois où ça m’est arrivé. Et devinez quoi? Généralement, un millier de moutons plus tard, je ne dorms toujours pas. Les mauvais jours je mets 2-3-4 heures pour m’endormir. Évidemment à côté de moi, le Grizzli ronflonne gentiment au bout de 10 minutes. L’injustice totale!
Déjà bébé, il paraît que ma mère devait ruser pour m’endormir et quitter la chambre sans que je ne l’entende. La solution qu’elle avait trouvé était de me chanter des berceuses, puis de diminuer progressivement le volume tout en sortant à reculons et à 4 pattes de ma chambre. Imaginez le tableau !
Un test du sommeil vers l’âge de 10 ans n’a pourtant rien révélé. Et aujourd’hui encore, j’ai un très mauvais sommeil : mauvais car je mets des plombes à m’endormir, et mauvais car j’ai le sommeil super léger. Touchez à la poignée de porte de ma chambre et je serai réveillée, faites craquer une latte de parquet dans l’appartement et je serai réveillée, allumez une veilleuse pendant la nuit et je serai réveillée. Et ne parlons pas d’un téléphone qui sonnerait à 7h du matin ou du soleil qui percerait à travers les rideaux, dans ces cas là il m’est quasi impossible à me rendormir, même si je suis encore fatiguée!
J’ai donc appris à dormir avec des boules quiès. Ça n’évite pas tout mais ça limite au moins les dégâts. Et quand je dors ailleurs que chez moi et qu’il n’y a pas de volets, que les rideaux ne sont pas hyper occultants, ou qu’il y a un raie de lumière qui filtre entre le rideau et le plafond / plancher, attendez-vous à ce que je placarde les fenêtres avec une double épaisseur de sacs poubelles noirs 🙂