Comme beaucoup de bébés, Bout’chou souffe des coliques du nourrisson. Sauf que ça n’a commencé que 6 semaines après sa naissance, que les pleurs étaient en journée et non pas le soir, et qu’il y avait des journée avec et des journées sans… Bref, on a mis du temps à comprendre que c’était ça.
Quand à son reflux, bien qu’important et systématique, le pédiatre ne voulait pas le traiter puisque cela ne semblait pas lui faire mal.
Une fois que j’ai réalisé que les crises se terminaient systématiquement par des gaz, et qu’une fois ceux-ci expulsés notre bébé retrouvait le sourire (jusqu’aux prochaines crampes), Bout’chou a donc reçu une petite solution rose et sucrée afin de diminuer ses douleurs.
Bien plus tard, en visitant une pédiatre dont je n’ai pas du tout apprécié le discours sur les vaccins, elle m’a évoqué que ces crampes pouvaient refléter une allergie aux protéines de lait de vache. Ni une ni deux, je me suis immédiatement mise à lire les étiquettes afin d’éviter tout produit contenant du lait de vache. Fini le beurre et le fromage sur mes tartines, fini le nuage de crème fraîche dans le potage, fini les yaourts grecs et les biscuits à 16h, fini la charcuterie et le saucisson (ne me demandez pas pourquoi l’industrie agroalimentaire a besoin de mettre de la poudre de lait dans la charcuterie!)… Me voilà jouer les détectives pour supprimer toute trace de lait de vache dans mon alimentation. Et en effet, les crampes de Bout’chou s’atténuent nettement en seulement 24h !
Bien évidemment, le moindre écart de ma part et c’est reparti de plus belle. Même le pain et un petit morceau de chocolat ne passent pas !
Et dans ces moments douleureux, il n’y a qu’une seule chose qui le réconforte… mes bras!
Ayant visiblement mangé un truc que je n’aurais pas dû au resto hier midi, me voilà donc coincée aujourd’hui avec Bout’chou qui refuse de quitter les bras depuis fin de matinée… qui geint, qui pleure, ou qui se tortille à chaque nouvelle crampe jusqu’à ce que le gaz soit sorti, qui n’arrive pas à dormir mais qui n’a pas non plus envie de jouer… Bref, je suis dans mon canapé avec un paquet de 6kg dans les bras que je ne peux pas poser au risque de le réveiller ou de le faire pleurer encore plus fort 🙁
Comme solutions, j’ai donc trouvé les boules quiès pour rester zen au sommet de la crise et être capable de le réconforter sans m’énerver, et un bon film pour faire passer le temps (que je mettrai le double du temps à regarder vu les nombreuses pauses nécessaires).
Parce qu’il n’y a rien de plus magique que d’être réconforté par les bras de maman dans les moments difficiles !