Bruxelles, ville européenne par définition, fut (enfin) touchée par des attentats. Je dis enfin car cela faisait longtemps que le risque existait et qu’on se demandait quand ça allait arriver.
Deux kamikazes se sont fait exploser à l’aéroport de Zaventem puis un dans le métro, tout près du quartier européen. On dénombre une trentaine de morts et plus de 300 blessés. Bruxelles étant malgré tout une petite ville (comparé à Paris ou Londres), chaque bruxellois connaît au moins quelqu’un qui connaît quelqu’un qui… De près ou de loin, tout le monde ici se sent donc atteint, et ce peu importe l’interprétation qu’on peut avoir de la mort (la mienne est ici).
Par contre, je ne supporte pas de voir en boucle les images divulguées par les médias. Enceinte lors des attentats à Paris, j’ai passé plusieurs nuits quasi blanches ayant peur d’accoucher sous les bombes. Aujourd’hui, l’horreur pour moi est d’être confrontée à la souffrance, bien plus qu’à la mort. Pourquoi les médias nous inondent-ils des images de ce drame?