Être une femme, devenir mère, et vouloir re-devenir femme…
Je ne l’aurais pas cru si vous me l’aviez annoncé il y a 2 ans. J’étais persuadée que devenir maman ne serait rien d’autre qu’une caractéristique de plus dans ma personnalité, un boulot temps-plein supplémentaire, des responsabilités encore un peu plus lourdes sur les épaules que celles que j’avais déjà. Je ne pensais pas que cela changerait profondément celle que j’étais avant. Et pourtant…
Ras-de-marée inattendu, tsunami imprévu, tornade surprise, devenir maman a changé ma vie, et pas du tout comme je me l’étais imaginée. J’avais bien sûr anticipé les nuits courtes et les cernes du lendemain, les sautes d’humeur et les moments de déprime. J’avais un peu moins prévu les repas oubliés et les journées sans douche. Mais je n’avais pas du tout réalisé à quel point les changements corporels seraient difficiles à vivre pour moi.
Les 4 premiers mois de grossesse ont été difficiles, c’est vrai. D’une part parce que les nausées quotidiennes ne me lâchaient pas du matin au soir, d’autre part parce que cet état ne me permettait plus de travailler pendant toute cette période alors que ma vie professionnelle a toujours été très importante pour moi. Par contre, accepter de voir mes formes s’arrondir n’étaient pas vraiment difficile puisque c’était pour la bonne cause, Crevette grandissait. N’ayant d’ailleurs pris que 8 kilos pendant ces 9 mois, je me disais que ceux-ci ne seraient pas trop difficiles à perdre.
Après l’accouchement, on m’a dit de ne pas chercher à les perdre. Je souhaitais allaiter et mon corps avait besoin de ces réserves de graisse, me disait-on, afin de produire assez de lait maternel. « Le corps se débarrasserait du surplus une fois l’allaitement terminé ». Je ne me suis donc pas trop inquiétée et j’ai mené mon petit bout de chemin.
Nous y voici donc, à la fin de l’allaitement… depuis presque 2 semaines! Et non seulement, je n’ai pas perdu mes bourrelets, mais j’ai même pris du poids. J’ai des fringales comme j’en avais pendant mon adolescence, les kilos n’ont pas l’air de vouloir déloger, et ne pouvant pas faire le moindre sport à cause de mon prolapsus, je me sens comme… coincée, piégée!
J’étais une femme… bien proportionnée, faisant un peu de sport pour garder la forme, mangeant un peu de tout, contrôlant mes excès ou les rattrapant le lendemain. Et je suis aujourd’hui mère… avec 7 kilos de plus, l’interdiction de faire du sport, et des fringales qui cachent je-ne-pas-encore-quoi. Dur… très dur… de ne plus être moi-même, de ne plus rentrer dans aucun vêtement, pas même mes vêtements d’allaitement. Et il est hors de question de ressortir mes pantalons de grossesse! Alors j’ai décidé de prendre le taureau par les cornes, et de revenir à une bonne veille méthode. Bonne parce que ça a toujours fonctionné, et veille parce que connue pour ses bienfaits depuis des millénaires: le jeûne!
Je me laisse 48 heures. 2 jours pour préparer mon corps à être détoxifié et pendant lesquels je vais supprimer de mon alimentation les produits animaux et les excitants, les huiles et les graisses, puis les oléagineux et les céréales. Car j’ai décidé de faire un jeûne complet à l’eau, jusqu’au weekend prochain. Je réintroduirai alors les fruits, puis les légumes crus, ensuite les céréales, et enfin les produits animaux en privilégiant le poisson.
Mon prochain objectif? Mardi matin!! D’ici là, exit tout ce qui pollue mes cellules et plombe mon moral. Et tant qu’à se faire du bien, je reprendrai également ma plume quotidienne afin de vous dire comment ça se passe 😉
Il va falloir que le Grizzli cuisine lui-même les 7 prochains jours!
Sources et crédits: enmarche.be
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