Le temps file… et les journées sont trop courtes à mon goût, j’ai l’impression de passer mon temps à allaiter, changer les couches, faire des câlins quand Bout’chou n’a pas envie de dormir ou le bercer quand il rouspète. A contrario, les réveils nocturnes sont bien trop fréquents et trop longs à mon goût. Une heure par tétée dans le meilleur des cas, une heure et demie dans le moins bon, 3 à 4 fois par nuit, c’est vraiment trop pour moi. A peine arrivée en milieu de semaine, je suis épuisée !
Pour que tout le monde dorme mieux, on essaie de faire dormir Bout’chou dans son berceau cododo. Pas évident. C’est sur que c’est nettement plus chouette de s’endormir dans nos bras ou tout contre nous, à 10 cm de notre visage, étalé de tout son long sur notre ventre ou la tête enfuie dans notre cou. Mais on a parfois aussi besoin de mettre nos limites, surtout quand on n’en peut plus, qu’on n’est plus capable de bien s’occuper de lui, de le rassurer comme il en a besoin ou d’être suffisamment attentifs à ses besoins.
Jusqu’à présent, je suis la moins bien placée pour aider Bout’chou à s’endormir, ce qui me frustre d’ailleurs beaucoup. J’ai l’impression de m’être transformée en « bouteille de lait ». Impossible pour moi de bercer Bout’chou pour l’aider à s’endormir sans qu’il ne manifeste l’envie de téter, même quand il vient de manger et qu’il semblait repu. Il n’y a que le Grizzli pour l’aider à s’endormir, qui fait du coup les 100 pas pendant 45 minutes pour qu’il s’endorme paisiblement.