Mes premiers jours de jeûne

Bonjour à tous, j’espère que vous allez bien! Samedi je vous disais que j’avais décidé de jeûner pendant quelques jours. J’ai donc ressorti mon livre fétiche sur le sujet: l’art de jeûner selon la méthode Buchinger.

En le relisant, je me suis rappelée les sensations ressenties lors de mes 2 jeûnes précédents. Les premiers jours avaient été durs. Physiquement la privatisation alimentaire était pénible et j’étais très fatiguée. Je me souviens à quel point le 2eme jour avait été particulièrement difficile, et le 3eme encore un peu plus. A partir du 4eme jour, les sensations corporelles avaient changées. J’étais certes encore fatiguée mais ma tête réfléchissait différemment. J’avais l’impression d’une plus grande clarté d’esprit, d’être capable de prendre plus facilement du recul. Et au plus les jours passaient, au plus c’était fort. Après plusieurs jours, j’avais presque l’impression d’être habitée par une certaine extra-lucidité.

Depuis hier, j’ai à peine ressenti la faim. Juste un petit tiraillement au ventre vers 17-18h. Je me suis alors occupée l’esprit en allant faire une petite course en ville, le plus tranquillement possible pour ne pas m’épuiser. Et depuis hier soir, je suis un peu plus frileuse. J’ai donc pris une tisane chaude et j’ai ressorti mes chaussettes d’intérieur, toutes douces. Ensuite, au lit beaucoup plus tôt que d’habitude: 21h.

La nuit fut agitée, je me suis réveillée plusieurs fois, et j’ai fait plusieurs rêves dont l’histoire frôlaient le cauchemar. J’avais également soif, très soif.

Aujourd’hui est un nouveau jour. Alors que je ne me sentais pas fatiguée quand je me suis réveillée vers 5h du matin, j’avais une grosse sensation de lourdeur et fatigue en ouvrant les yeux à 8h30. J’ai donc démarré la matinée tout en douceur: un bain pour me réchauffer, un jus de citron vert dans ma bouteille d’eau, puis vous écrire, tranquillement allongée sur mon lit. Je n’ai toujours pas faim. Et je suis fière de moi.

Fière parce que je sens que mon mental est bien accroché et que cette fois, je tiendrai bon. Vous vous en doutez, jeûner n’est pas forcément facile et demande une bonne dose de volonté. La dernière fois que j’avais voulu commencer, je n’avais pas tenu plus d’une journée. Même si je n’avais pas d’enfant dont je devais m’occuper à l’époque, je travaillais et je devais gérer le stress et les échéances professionnelles. Pas idéal comme environnement pour jeûner… alors j’avais arrêté.

Cette fois, je suis chez moi avec Bout’chou. Ses horaires sont réguliers, et je me suis arrangée pour avoir un peu plus d’aide cette semaine que d’habitude. Cela me permet d’être plus au calme, de prendre plus soin de moi. Et cela semble me réussir!

A bientôt pour la suite de mes « aventures Buchinger » 😉

Sources et crédits: shutterstock.com

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