Allaiter n’est pas inné

Contrairement à ce que je croyais, allaiter un enfant est loin d’être inné. Personne ne m’ayant expliqué comment mettre mon enfant au sein lors que nous sommes arrivés vers 22 heures dans notre chambre d’hôpital avec notre nouveau-né, j’ai fait comme je pensais pendant la nuit. Et le temps que notre doula arrive fin d’après-midi pour s’assurer que tout aille bien, j’avais des crevasses aux deux seins. Pas de chance pour moi, il parait que celles qui ont la peau claire (et donc souvent les mamelons peu pigmentés) ont une peau plus sensible… Et bien, malgré que j’ai une certaine résistance à la douleur, j’avoue que la douleur des crevasses après 20 heures d’allaitement mal positionné me donnaient l’impression d’une aiguille plantée dans le sein à chaque fois que Bout’chou prenait le sein, c’était vraiment devenu pénible. L’accouchement ayant déjà été long et difficile, j’avais vraiment l’impression que la maternité ne signifiait que douleur. Après discussion avec ma doula, j’ai donc utilisé des téterelles en plastique pendant 2-3 semaines afin que mes seins puissent guérir, puis j’ai encore continué à en utiliser une pour le côté où le téton ombiliqué car cela aidait à diminuer la douleur quand Bout’chou aspirait pour former le téton. Maintenant, après 5 semaines d’allaitement, j’ai enfin pu définitivement ranger ces bouts de plastique. On a aussi retenté de donner la tutte quand Bout’chou a besoin de sucer sans pour autant manger, et cela n’a heureusement plus affecté sa manière de téter. Sans cela, il vivrait accroché à mon sein…

Mais malgré que l’allaitement commence doucement à mieux se passer au bout de 5 semaines, je suis de plus en plus fatiguée. Les fins de semaine sont vraiment éprouvantes. Bout’chou ne dormait que par période de 30 minutes jeudi et vendredi. N’arrivant pas à s’endormir facilement et en ayant un sommeil aussi léger, je pense qu’il doit être épuisé. Quand à moi, je suis un zombie… Ces jours-là j’ai fini par mettre des boules-quiès pour arriver à supporter les pleurs et rester calme. Puis à le donner au Grizzli dès que celui-ci rentrait de l’école. Histoire que je puisse dormir au moins 2h d’affilée, ils ont fini par commencer la nuit ensemble au salon jusqu’à la tétée de minuit où ils revenaient alors dans notre chambre. Et samedi, je suis à chaque fois retournée dormir entre les tétées de la journée afin d’être capable d’affronter la nuit. Heureusement qu’en weekend le Grizzli peut surveiller Bout’chou et le prendre en écharpe tout en étudiant.

Physiquement, il ressemble parait-il de plus en plus à son grand-père paternel… On nous a beaucoup dit qu’il tenait de son père, à l’heure actuelle j’avoue ne pas trop savoir ce qu’il tient de moi…

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